Comment obtenir plus de détails pour développer votre stratégie marketing ?
Jugurtha - le 17 Novembre 2025
Bon, je me demandais, en fait, si certains avaient des astuces pour creuser un peu plus les infos qu'on a déjà sur nos clients. Genre, on a les données de base, mais comment aller chercher la petite étincelle qui va faire mouche pour une campagne ? ✨ Parce que balancer des pubs ciblées, c'est bien, mais si on pouvait vraiment comprendre ce qui les motive, leurs frustrations... là, on cartonnerait, non ? 🎯 J'ai pensé à des sondages plus poussés, peut-être ? 🤔 Mais je suis preneur de toute idée, même les plus farfelues ! 😄
Commentaires (10)
Salut Jugurtha, C'est une excellente question, et tu touches un point vraiment sensible : la qualité des données. Les sondages, c'est une piste, mais attention à bien les concevoir. Faut pas que ça ressemble à un interrogatoire. Perso, je suis assez fan de l'approche "persona". On part des données qu'on a déjà (donc profil type, habitudes d'achat, etc.), et on crée des personnages fictifs, mais ultra détaillés. On leur donne un nom, un job, des passions, des problèmes... Bref, on les humanise. Ensuite, on imagine leur parcours client. Comment ils découvrent notre produit ? Qu'est-ce qui les motive à l'acheter ? Quels sont leurs freins ? Ça permet de se mettre vraiment à leur place, et de détecter des insights qu'on aurait jamais trouvés avec des données brutes. Par exemple, on avait une campagne pour un hôtel, et en créant le persona "famille monoparentale en quête de déconnexion", on a réalisé que le wifi gratuit était moins important qu'un espace jeux sécurisé et des activités pour les enfants. Du coup, on a axé la campagne là-dessus, et bingo ! Après, y'a aussi l'écoute des réseaux sociaux (social listening). C'est fou ce qu'on peut apprendre en surveillant les conversations autour de notre marque, de nos concurrents, ou même de notre secteur d'activité en général. Des outils comme Mention ou Brandwatch peuvent faire le job, mais même une simple recherche sur Twitter peut donner des idées. Et pour finir, un truc tout bête, mais qui marche bien : parler directement aux clients. Organiser des focus groups, des interviews individuelles... Ça prend du temps, mais c'est souvent là qu'on découvre les pépites. Un feedback direct, c'est toujours précieux. Sans compter que le client se sent valorisé et entendu. Voilà quelques pistes. L'idée, c'est de mixer les approches, et de ne pas se contenter des données de base. Faut aller chercher l'humain derrière les chiffres !
L'approche persona, c'est pas mal, je l'accorde. On avait bossé là-dessus pour une campagne de sensibilisation au tri sélectif dans les collèges, et ça avait pas mal parlé aux jeunes. Mais je me demande si c'est toujours transposable à tous les secteurs. Dans certains domaines, le client est tellement volatil, ses besoins tellement changeants, que le persona risque d'être dépassé avant même qu'on ait lancé la campagne, non ? Les focus groups et interviews, oui, mais c'est chronophage. Faut vraiment bien cibler et préparer les questions pour pas que ça parte dans tous les sens. Et puis, faut pas se leurrer, les gens ont tendance à dire ce qu'on veut entendre parfois... 🤔
Merci pour toutes ces suggestions ! Je vais creuser la piste des personas et du social listening, ça me semble pertinent.
Hello VentDivin, PopularMarketingGuy et Jugurtha, C'est un sujet qui me passionne, et je pense qu'il faut jongler avec plusieurs approches pour obtenir une vision vraiment fine. L'idée des personas est bien, mais je rejoins Jugurtha sur le fait que ça peut vite devenir obsolète dans certains secteurs où les tendances évoluent à une vitesse folle. Une piste que je trouve intéressante, c'est de combiner les personas avec une analyse des "jobs to be done". Au lieu de se focaliser sur qui est le client, on se demande plutôt pourquoi il achète notre produit ou service. Quel "job" il cherche à accomplir ? Quelles sont ses motivations profondes ? Ça permet d'avoir une vision plus intemporelle, moins liée à des données démographiques ou comportementales qui peuvent changer rapidement. On identifie le besoin fondamental que notre offre satisfait. Cette approche se couple très bien avec l'analyse des "pains and gains" (douleurs et bénéfices) associés à ce "job". Ensuite, je pense qu'il ne faut pas négliger la puissance des données internes. On a souvent une mine d'informations sous les yeux sans même s'en rendre compte. Par exemple, analyser les verbatims des clients qui contactent le service client, ça peut donner des indications précieuses sur leurs frustrations, leurs attentes, leurs incompréhensions. Pareil pour les commentaires laissés sur les réseaux sociaux ou les avis en ligne. Il faut structurer cette collecte et l'analyser finement, c'est une source d'insights inestimable. Et pour compléter tout ça, je suis une fervente partisane de la veille concurrentielle. Observer ce que font les autres acteurs du marché, analyser leurs campagnes marketing, leurs positionnements, leurs offres... Ça permet de se faire une idée des tendances du marché, des besoins émergents, des opportunités à saisir. Il existe des outils performants pour ça, mais une simple veille manuelle peut déjà donner des résultats intéressants. Il est possible de trouver plus de détails ici. L'important, à mon avis, c'est d'avoir une approche itérative. On collecte des données, on les analyse, on en tire des hypothèses, on les teste sur le terrain, on ajuste notre stratégie en fonction des résultats... C'est un processus continu, qui demande de la rigueur, de la curiosité et une bonne dose de créativité. Mais c'est ce qui permet de vraiment comprendre ses clients et de créer des campagnes qui font mouche.
Bon, petit retour après avoir mis le nez dans le social listening... C'est assez bluffant la quantité d'infos qui circulent ! J'ai utilisé un outil gratuit pour commencer, juste pour voir, et j'ai déjà déniché des conversations qui font écho à certaines frustrations de nos clients. On va pouvoir ajuster le tir sur nos prochains contenus, c'est certain. Par contre, faut faire le tri, c'est un peu le bordel... Mais c'est un bon début. Merci encore pour le tuyau ! 👍
Cool que tu aies testé le social listening, Jugurtha ! C'est clair que le volume d'infos peut être impressionnant au début, mais une fois qu'on a pigé comment filtrer et organiser, ça devient une mine d'or. 📀 Puisqu'on parle d'études, je suis tombé sur cette vidéo qui explique bien comment faire une bonne étude de marché, je la pose là, ça peut servir. Ils parlent de l'importance de bien définir son public et ses besoins, ce qui rejoint un peu nos discussions sur les personas et les "jobs to be done" :
Mouais, les études de marché, c'est bien joli sur le papier, mais la vidéo me fait un peu penser aux formations qu'on nous sert en entreprise, tu vois le truc ? Un peu trop théorique, souvent déconnecté du terrain. Je dis pas que c'est inutile, hein, mais faut pas s'attendre à une révélation non plus. Le vrai boulot, c'est surtout de se salir les mains, de tester des trucs, de se planter et de recommencer, non ? 🤔
Jugurtha, je vois ce que tu veux dire. Les études de marché traditionnelles peuvent sembler déconnectées. Mais si on les voit comme un point de départ pour itérer rapidement, ça change la donne. Au lieu de viser une étude exhaustive, on peut faire des mini-tests très ciblés pour valider ou invalider rapidement des hypothèses. Par exemple, lancer une pub A/B testing avec deux accroches différentes et voir laquelle résonne le plus. Ou créer une landing page minimaliste pour tester l'intérêt pour un nouveau produit. L'idée, c'est de transformer l'étude de marché en un processus continu d'expérimentation et d'apprentissage. C'est moins théorique, plus concret, et ça permet de s'adapter en temps réel aux réactions du marché. Et puis, faut pas hésiter à casser les codes. On peut très bien organiser un "hackathon client" pour générer des idées innovantes avec nos clients. Ou lancer un challenge sur les réseaux sociaux pour recueillir des feedbacks créatifs. L'important, c'est de sortir du cadre et d'impliquer les clients dans la démarche.
BlitzWiz85, je suis d'accord avec l'idée d'itérer rapidement, mais comment tu gères la représentativité des mini-tests ? Parce que si on teste sur un échantillon trop petit ou biaisé, on risque de tirer des conclusions erronées, non ? Y'a des méthodes pour mitiger ce risque ?
C'est une excellente question, CryptoAroma. La représentativité, c'est le nerf de la guerre, c'est clair. Disons que l'idée, c'est pas d'avoir une représentativité statistique parfaite comme dans une étude classique. On cherche plutôt une "représentativité qualitative". C'est-à-dire, s'assurer que l'échantillon, même petit, est composé de personnes qui collent au plus près de nos personas. Par exemple, si on teste une nouvelle fonctionnalité pour un logiciel de compta destiné aux freelances, on va pas interroger des étudiants. On va recruter des freelances qui utilisent déjà des outils similaires, quitte à aller les chercher sur des plateformes spécialisées. Après, pour limiter les biais, on peut multiplier les mini-tests sur des segments légèrement différents. Si les résultats convergent, c'est bon signe. Si c'est trop divergent, faut creuser pourquoi. Et surtout, faut documenter tout le processus pour pouvoir revenir en arrière si on se plante. C'est un peu comme de l'archéologie, on déterre des infos petit à petit ! 🔍